Transnationaal Limburgs "Prikkers" Wijnclubje 3e proefsessie

  • Chris

    Wil bedankt voor het delen, zo te lezen een gedenkwaardige avond met de prikkersclub !

    Gr.Chris,

  • Peter vdB

    Het is mooi om te zien dat één piraat in een blindproeverij alles achter zich kan laten. Het Oordeel van Limburg.

    Daar zal Zuid Afrika blij mee zijn. Nu nog een film ervan maken :D

  • ChrisW

    Beste Sander,

    Jouw omschrijving past heel goed bij mijn ervaringen met Beaucastel. De ‘89 en ’90 Beaucastel staan stijf van de brett, maar zijn m.i. fantastische wijnen. Heel veel karakter en zeker geen 13 in een dozijn wijnen. In de wijnen die ze hebben gemaakt na 1995 (nadat ze hun nieuwe ‘fabriek’ hebben geopend met een vreemd proces wat wellicht nog het beste te omschrijven is als een soort pasteurisatie proces) kan ik niets ontdekken van hetgeen de eerdere wijnen zo bijzonder maakte.

    Mvg,

    ChrisW

  • Hendrik de vierde

    Die Z.A. Teen heb ik al jaren ook hoog zitten! :D

  • Juan

    ik bracht laatst de 2005 in bij een syrah vs shiraz battle en die viel enorm tegen. Te alcoholisch en branderig. dus het jaar is blijkbaar wel belangrijk.

    hasta luego

    John

  • Sander

    De 2007 proefden we ook al eens bij de Zuid-Afrika-proeverij bij Peter B. De fles afgelopen zaterdag presteerde nog een stuk beter (deze wijn mag ook best wat lucht hebben, de fles was ruim 10 uur eerder geopend).

  • Sander

    Ik kwam net een pn tegen van John Gilman (View from the Cellar) van de 2003 Clos des Papes die ik jullie niet wilde onthouden:

    View from the Cellar, Jul/Aug 2013, Issue #46, Recently Tasted Rhône Wines Revisiting One of My Favorite Regions of Yesteryear

    This wine was served double-blind to me at a tasting a couple of years ago and it was pretty appalling stuff- almost worthy of bringing back the Road Kill section just for this sad and dispirited wine. To be fair, the vintage’s scorching conditions were hardly conducive to those pre-disposed to make over the top wines already, but this wine is really grotesquely overripe and alcoholic- even by the sordid standards of modern-styled Châteauneuf du Pape! The dulled and stewy nose is a mix of overripe, marinated black cherries, fruitcake, spoiled meat, grappa and muddy earth. On the palate the wine is full-bodied, fat, formless and dense, with scorching backend alcohol, no structure or freshness, little tannin and a leaden, utterly cadaverous finish. A wine for necrophiliacs. DOA. 52 points.

    Wat zijn wij dan een stel prutsers met een gemiddelde van 96,8 punten :D.

  • ChrisW

    De beschrijving van Gilman lijkt heel erg op wat proefervaringen die ik ook wel heb met enkele flessen CdP, waaronder een paar flessen van Deus ex Machina 2003 van CsJ. Totaal overheerst door aroma's van erg rijpe pruimen. Normaal zou ik zeggen dat de druiven dan veel te rijp geplukt zijn … maar het waren wijnen waar ik ook totaal andere (goede) exemplaren van heb gedronken.

    Ik weet niet zeker wat het is, maar het zou me niets verbazen als het gaat om hetzelfde effect als wat bij witte wijnen wordt omschreven als ‘premox’: vroegtijdige of eigenlijk willekeurige oxidatie.

    Mijn hypothese is al langer dat dit ‘fenomeen’ breed is verspreid en zeker niet tot witte bourgognes is beperkt. M.i. hebben alle wijnen met een kurk er potentieel last van, waarbij de enorme variabiliteit in luchtdoorlaatbaarheid van de kurk voor de willekeurig ogende oxidatie zorgt. Alleen niet alle wijnen zijn even gevoelig voor oxidatie; rode Bordeaux is beter bestand tegen oxidatie dan witte Bourgogne, witte Loire wijnen of rijpe witte of rode CdP waardoor het bij die laatste wijnen misschien meer en sneller opvalt.

    Just my 2 cents

    Mvg,

    ChrisW

  • Juan

    Clos des papes 2003…..afgelopen jaar 4 Kees gedronken….wat een geweldige rijke hoerige wijn is dit met prachtig “vulgair” rood fruit…..99/100 99+/100

    Wooooow….

    Hasta luego

    John

  • Guill

    Waarom sommige rode wijnen vroegtijdig ouderen?

    Gepost door: Guill ()

    Datum: 05 oktober 2013 13:05

    Le Point - Publié le 05/09/2013

    Interviewée par Le Point, l'oenologue et chercheur Valérie Lavigne décrypte le vieillissement prématuré du vin.

    Valérie Lavigne, oenologue et chercheur à l'Institut des sciences de la vigne et du vin de l'université de Bordeaux. © Bernard Patrick / Abaca

    Propos recueillis par Jacques Dupont

    Pourquoi certains vins rouges vieillissent-ils prématurément ? Quels arômes les trahissent ? Entretien avec Valérie Lavigne, oenologue et chercheur à l'Institut des sciences de la vigne et du vin de l'université de Bordeaux, auteure avec Alexandre Pons d'une étude nouvelle sur ce sujet.

    Jacques Dupont : Vos travaux mettent en avant le goût de pruneau qui signerait le vieillissement prématuré des vins rouges.

    Valérie Lavigne : Pas seulement : la couleur est tuilée, les arômes de noyau, fruit cuit, voire de figue ont effacé l'origine, la structure en bouche elle-même est sans chair, ni douceur ni fraîcheur. Ces vins usés sont décevants. L'amateur attend un vin, il en trouve un autre.

    Est-ce qu'on sait ce qui se cache derrière cet arôme de pruneau, son identité ?

    Le goût de pruneau a deux origines principales : la maturité dépassée du raisin, allant jusqu'au flétrissement des grains, et l'aération excessive à tous les stades de son élaboration. Les travaux menés récemment à l'ISVV par Alexandre Pons et moi-même ont permis de caractériser plusieurs marqueurs chimiques de cet arôme particulier. La 3-méthyl-2,4-nonanedione (MND) est le plus discriminant d'entre eux. Ce composé évoque, selon sa concentration, des notes aromatiques d'herbe sèche, d'anis ou de pruneau. Les vins rouges atteints de vieillissement prématuré en contiennent des teneurs supérieures au seuil de perception.

    C'est donc clairement un défaut de “fabrication” qui se forme. À quel moment ?

    Le dosage de cette MND nous a permis de déterminer les paramètres influençant sa formation dans les vins. Nous avons montré, par exemple, que le merlot, plus sensible au stress hydrique et plus précoce que le cabernet, développe plus fréquemment ce type d'arôme. La manifestation d'un défaut résulte presque toujours de plusieurs “glissements” successifs. S'agissant du goût de pruneau, une récolte trop tardive, des aérations trop fréquentes pendant les fermentations et des modalités d'élevage inadaptées (trop d'oxygène, trop de bois) favorisent son apparition et conduisent à une uniformisation de l'expression aromatique. L'origine et parfois même le cépage deviennent alors totalement indistincts au vieillissement.

    Au cours de la décennie 90, les dégustateurs, sans doute par réaction aux vins maigres des années 70, encensaient les vins fortement extraits avec des commentaires tels que : “Très extrait, de grande garde.” Or, si certains de ces vins ont bien vieilli, la plupart se sont effondrés.

    La quantité et la qualité des raisins, dans les années 90, n'avaient rien de comparable à ce qu'elles sont aujourd'hui. Les rendements étaient plus élevés. La vendange en vert et les effeuillages n'étaient pratiqués que par de très rares crus. Ainsi la composition des raisins, en particulier la composition phénolique, était-elle plus “simple”. La recherche d'une extraction poussée, complète et violente pendant la fermentation, notamment grâce aux “remontages fleuves”, déjà très pratiqués à cette époque, conduisait sur de tels raisins à des vins excessivement tanniques et apparemment puissants dans leur jeunesse. Cependant, les vins ainsi élaborés étaient souvent dépourvus de l'équilibre nécessaire pour assurer un vieillissement harmonieux. Beaucoup d'entre eux se sont décharnés, paraissant vieux avant l'âge.

    Qu'est-ce qui fait qu'un vin rouge ne va pas se garder ?

    On ne connaît pas encore bien les mécanismes chimiques du vieillissement prématuré des vins rouges et ce qui ralentit chez certains d'entre eux les effets du temps. On sait à quoi ressemble un vin rouge fragile, qui ne va pas se garder. À peine élaboré, il fait déjà plus vieux que son âge. Il a en outre un peu trop de tout. Trop d'alcool, trop de tanins, trop de bois, un pH trop élevé. Il semble issu d'un climat plus chaud, trop chaud pour élaborer un vin original avec cet encépagement.

    Si on sait tout cela, pourquoi continue-t-on à faire ce genre de vins ?

    Tout le monde ne sait pas cela. On parle encore peu du vieillissement prématuré des vins rouges. Il ne suffit pas qu'un défaut soit expliqué pour qu'il disparaisse. Les goûts d'écurie associés à la contamination des vins par les levures brettanomyces ou le vieillissement oxydatif prématuré des vins blancs, parfaitement interprétés et résolus, sont encore hélas trop fréquents. Enfin, une certaine critique a plébiscité au-delà du raisonnable ces vins “trop tout”. Leur valorisation s'en est trouvée tellement accrue qu'elle a encouragé, et c'est bien compréhensible, de plus en plus de vinificateurs dans cette voie. Tout le monde cherche à plaire, mais c'est l'amateur qui, en dernier recours, choisira et désignera les grands vins de garde.

    Comment inverser cette tendance délétère pour de nombreux vins, notamment à Bordeaux ?

    Il faudrait déguster à l'aveugle ces vins tellement adulés jeunes, constater dix ans plus tard leur état, et surtout ne pas omettre de publier les résultats, aussi dérangeants soient-ils.

    Retrouvez notre Guide des foires aux vins 2013